23 Avril 2019
PROPOSITIONS pour la revitalisation du Centre-bourg de SANVIC :
Elles se déclinent en 5 nouvelles fonctions pour le quartier
Le principe général de la proposition consiste en premier lieu de repenser les deux groupes scolaires du primaire Jean Zay et Jules Ferry en un seul sur le site de Jean Zay avec 12 à 14 classes pour plus de 300 élèves ce qui aurait pour effet de libérer l'équivalent de 4500 à 5000 m² de surfaces publiques et de requalifier les surfaces du secteur et fournir des fonctions de revitalisation nouvelles, telles que l'amélioration sensible du stationnement, la création d'une ambiance arborée et végétalisée qui fait aussi cruellement défaut actuellement.
Le site Jules Ferry totalement libéré permettrait pour un tiers de la surface de créer un nouveau parking ce qui permettrait de supprimer les stationnements longitudinaux et en conséquence d'élargir les trottoirs et sécuriser les piétons de la rue Romain Rolland, piétons qui pourraient se réapproprier de trottoirs sensiblement modifiés en largeur.
Enfin pour achever le caractère central on réaménagera le secteur de l'église Saint Denis de Sanvic pour conforter le commerce de proximité, véritable moteur de la vie d'un quartier et on reliera ce parvis aux jardins suspendus pour renforcer la centralité.
1 - On créé un nouveau groupe scolaire
Les deux établissements existants :
Jules ferry (5 classes, 140 élèves) architecture inachevée des années 70
Jean Zay (6 classes, 150 élèves) héritage d'un budget minimaliste donnant une architecture 'indigente'
Le projet de groupe scolaire unique devra donc comporter idéalement 14 classes (effectifs en hausse) sur deux niveaux (les petits en rdc, les plus grands à l'étage). Son architecture sera retenue pour ses qualités de requalification du Centre-bourg de Sanvic en prolongeant les particularisme du village et en étant en harmonie avec la typologie de Sanvic fin 19éme (toiture double pente, grands châssis et rappel des façades de briques)
Son emprise contient, tous équipements confondus avec préau, cantines, cour et terrain de sport, dans un 5000 m2. Sur une parcelle qui fait en réalité plus de 7000 m², la différence serait affectable en parking public de 80 places (25m²/ VL)
Ce nouveau parking de capacité supérieure à l'actuel de 30% (le 60 VL devient un 80 VL) n'impacte pas les espaces centraux piétonnisés, libérés de tout stationnement. Ce parking situé rue Lamoricière (sud) sera d'un accès commode par la Place Poincaré donc à double sens jusqu'à l'entrée du parking et sera conçu pour recevoir aussi les parents d'élèves véhiculés au droit du portail du nouveau groupe scolaire de sorte que l'impact de ces stationnements soit inexistant sur la circulation et que la sécurité des élèves soit optimale.
2 - On libère la Place Poincaré
Du fait de la création du nouveau parking, la Place Poincaré serait libérée de la présence des voitures pour la transformer en espace convivial , végétalisé et affecté en secteur piéton (allée piétonne et marché):
Au Conseil de quartier du 18 oct 2018 il a été dit : ''Poincaré c'est un grand parking sans arbres ! ". Lors d'un sondage de rue il nous a été répondu sur l'impression laissée par la Place Poincaré “ qu’est-ce que vous voulez faire ici, on y va pour acheter le pain”, ou ceci : “ La place est vide, totalement vide, c’est un fait.”, ou encore « La place est un parking en dehors des jours de marché, pas grand chose à voir sinon »
Cet espace morne doit être réaménagé en espace mail planté. Il est possible de planter une douzaine de sujets espacés de 9 m entre eux) pour rejoindre les deux extrémités plantées existantes. Ce mail d'arbres d'espèce haute servira aussi à compenser (en partie) les pertes en arbres de qualité dans les diverses opérations immobilières du quartier (il y eu environ 30 abattages répartis dans les deux décennies pour permettre des nouvelles constructions en particulier des immeubles)
3 - On protège les piétons rue Romain Rolland
On libère également la rue Romain Rolland pour le piéton (partie 'est' de la rue allant de la rue Dr Velpeau jusqu'à la rue du Dr Loir) en déplaçant le stationnement longitudinal de cette rue sur un nouveau parking de 30 places. Ce déplacement permet d'élargir sensiblement les trottoirs, très empruntés mais sous dimensionnés donc dangereux. Les bus frôlent les bordures de trottoir sur lesquels les piétons peuvent être tentés d'emprunter la chaussée pour passer à deux de front ou de face. La situation est accidentogène pour le piéton. Grâce à la suppression des stationnements longitudinaux, les trottoirs gagnent en largeur : ils sont confortablement portés à 2m30 sur le trottoir nord et 1,5m sur le trottoir sud.
On réaffecte la parcelle de l'école Jules Ferry pour créer :
Un nouvel ensemble immobilier d'architecture compatible avec la typologie sanvicaise par des constructions du type maison de ville ou maisons individuelles sur un ensemble de plus de 1000 m² au sol. Il sera tenu compte du rôle central de ce projet immobilier et ses critères architecturaux rappelleront de façon contemporaine la typologie du Sanvic du siècle précédent.
Un nouveau parking de 30 VL soit env 800 m² de capacité suffisante pour se substituer au stationnement longitudinal supprimé rue Romain Rolland.
4 - On fait place neuve pour le parvis de l'église Saint Denis
On repense l'usage de la place de l'église en prévoyant un nombre suffisant de bornes de stationnement limité à 20 min ou 30 min (10 bornes au total). Il s’agirait d’éloigner un certain nombre de véhicules ventouses du parking de la Place Chandelier (24 places en épis) pour faire de cette place un véritable outil favorisant ce lieu de vie et commercial qui gravite autour de l'église.
Ces stationnements limités à 30 min vont générer un apport sensible de clientèle (boucherie, laboratoire, boulangerie, banques, fleuristes ..). Les espaces non dédiés en parking seront aménagés en élévation pour empêcher les stationnements hors cases.
5 - On raccorde les jardins suspendus au quartier
6 - On classe le coeur du quartier en AVAP
On classe le patrimoine bâti de ce secteur qui borde la rue I. J.Curie et qui est le modèle et la mémoire historique du centre de Sanvic en AVAP, pour une mise en valeur pérenne de ce secteur, à préserver dans son expression architecture originelle par des reconstructions à l'identique des façades en cas de réfection, reconstruction ou démolition